VINCENT PAUL MARIE CASIMIR, homme politique français, né le 27 septembre 1815 à Lorient.
Il passa par l'école des Chartes et rédigeait le Journal de Rennes au moment de la Révolution de 1848. Il fut élu député du département d'Ille-et Vilaine à la Constituante, puis à la Législative. Il protesta contre le coup d'Etat du 2 décembre dans la réunion tenue par les représentants du peuple à la mairie du X* arrondissement. Nommé député par le même département en 1852. Il donna sa démission pour protester contre l'Empire.En 1871. Il fut élu membre de l'Assemblée Nationale par l'Ille-et-Vilaine et le Morbihan pour lequel il opta. Il devint rapidement l'un des chefs du parti légitimiste, mais, s'étant rallié au septennat, il fut abandonné par les monarchistes purs qui lui refusèrent leur appui lorsqu'il posa sa candidature aux éléctions sénatoriales du 30 Janv. 1876.
Mr de Kerdrel fut néanmoins élu dans le Morbihan en tête de la liste et réélu au renouvellement partiel du 5 janv. 1879. Jouissant dans le Sénat d'une grande autorité due à la loyauté et à la fermeté de son caractère, M. de Kerdrel fut nommé vice-président de cette assemblée le 13 mars 1876 et garda cette fonction jusqu'en 1879. Il fit une guerre active aux cabinets republicains, notamment au cabinet J. Simon, dont il causa en grande partie la chute et vota, le 23 mai 1877, la dissolution de la Chambre des députés. Depuis cette époque, M. de Kerdrel a pris assez rarement la parole dans les grands débats politiques, mais resta sénateur jusqu'à sa mort survenue en décembre 1899.Malgré les soucis de l'action politique. il trouva le temps de reconstituer l'Association Bretonne (1843), de présider la Société d'Archéologie d'Ille-et-Vilaine, la Société de l'Ecole des Chartes et de rédiger des études pour la Revue de Bretagne et de Vendée et les bulletins de diverses sociétés savantes de Bretagne.
Ce fut un homme remarquable à bien des égards, un grand spécialiste de la recherche historique en même temps qu'un créateur de talents, poète à ses heures et un causeur charmant, réunissant un ensemble de qualités à un niveau rare.
Il passa par l'école des Chartes et rédigeait le Journal de Rennes au moment de la Révolution de 1848. Il fut élu député du département d'Ille-et Vilaine à la Constituante, puis à la Législative. Il protesta contre le coup d'Etat du 2 décembre dans la réunion tenue par les représentants du peuple à la mairie du X* arrondissement. Nommé député par le même département en 1852. Il donna sa démission pour protester contre l'Empire.En 1871. Il fut élu membre de l'Assemblée Nationale par l'Ille-et-Vilaine et le Morbihan pour lequel il opta. Il devint rapidement l'un des chefs du parti légitimiste, mais, s'étant rallié au septennat, il fut abandonné par les monarchistes purs qui lui refusèrent leur appui lorsqu'il posa sa candidature aux éléctions sénatoriales du 30 Janv. 1876.
Mr de Kerdrel fut néanmoins élu dans le Morbihan en tête de la liste et réélu au renouvellement partiel du 5 janv. 1879. Jouissant dans le Sénat d'une grande autorité due à la loyauté et à la fermeté de son caractère, M. de Kerdrel fut nommé vice-président de cette assemblée le 13 mars 1876 et garda cette fonction jusqu'en 1879. Il fit une guerre active aux cabinets republicains, notamment au cabinet J. Simon, dont il causa en grande partie la chute et vota, le 23 mai 1877, la dissolution de la Chambre des députés. Depuis cette époque, M. de Kerdrel a pris assez rarement la parole dans les grands débats politiques, mais resta sénateur jusqu'à sa mort survenue en décembre 1899.Malgré les soucis de l'action politique. il trouva le temps de reconstituer l'Association Bretonne (1843), de présider la Société d'Archéologie d'Ille-et-Vilaine, la Société de l'Ecole des Chartes et de rédiger des études pour la Revue de Bretagne et de Vendée et les bulletins de diverses sociétés savantes de Bretagne.
Ce fut un homme remarquable à bien des égards, un grand spécialiste de la recherche historique en même temps qu'un créateur de talents, poète à ses heures et un causeur charmant, réunissant un ensemble de qualités à un niveau rare.